La Fondation Hirondelle et la Fondation Ndeke Luka entendent poursuivre les auteurs des attaques diffamatoires distillées contre Radio Ndeke Luka ces dernières semaines.
Selon un communiqué signé le 5 octobre 2015 à Lausanne en Suisse par le Chargé des Programmes Ndeke Luka de la Fondation Hirondelle, Jean Luc Mootoosamy, Radio Ndeke Luka, la radio de la Fondation Hirondelle en RCA, fait l’objet depuis plusieurs jours d’attaques diffamatoires convergentes. Selon les auteurs de ces attaques, RNL aurait diffusé des rumeurs et des appels à la haine.
Prenant immédiatement la mesure de ce qui se produisait ce 26 septembre 2015 dans Bangui, la capitale centrafricaine, la direction de Radio Ndeke Luka, précise le communiqué a « donné instruction d’enregistrer toute voix externe à son personnel avant diffusion ». Elle a ainsi « stoppé toutes les interventions téléphoniques en direct avec des auditeurs ainsi que l’émission « A vous la parole » où s’expriment des Centrafricains dans des micros-trottoirs en sango. Cette émission, depuis lors n’a pas encore repris ».
Ainsi donc, des personnalités centrafricaines et internationales ont été invitées à lancer des appels à la paix sur l’antenne de Radio Ndeke Luka qui, a été « la seule radio locale à poursuivre une diffusion 24/24, 7jours/7 sur l’ensemble du territoire, maintenant ainsi un lien essentiel entre tous les Centrafricains avec un personnel bravant les barrages routiers mettant ainsi en danger sa propre sécurité pour proposer un programme en direct dès 06h 30 ».
Par ailleurs, le strict équilibre des points de vue a été observé dans les bulletins d’information. Radio Ndeke Luka a veillé à ce que seules des voix exprimant des points de vue dans le respect des autres soient entendues sur ses ondes.
Cet engagement de Radio Ndeke Luka pour le retour au calme et le dialogue a conduit certains à propager des accusations diffamatoires à son encontre. Des rumeurs répétées qui ont dépassé les frontières centrafricaines.
« Jusqu’ici, malgré nos demandes, nous n’avons pu obtenir le moindre fait précis, avec l’heure et la date de diffusion, pour étayer ces allégations. Nous disposons en effet des enregistrements de toutes nos émissions, qui nous permettraient de vérifier si l’une ou l’autre de ces accusations avait une quelconque consistance, ou de comprendre des méprises qui montreraient au moins la bonne foi de ceux qui les propagent », précise Jean Luc Mootoosamy.
Il réfute alors « toutes ces accusations » renouvelant ainsi « la confiance » de la Fondation Hirondelle et de la Fondation Ndeke Luka à toute l’équipe de Radio Ndeke Luka ici sollicitée à « poursuivre sa mission d’information au service des Centrafricains en toute impartialité, dans le respect des règles journalistiques ».
Il précise par ailleurs que « Radio Ndeke Luka ne peut être tenue responsable de propos tenus sur d’autres antennes »; car régulièrement accusés sans preuves d’avoir tenu des propos qui n’ont pas été diffusés sur cette onde.
Face à cette situation, la Fondation Hirondelle et la Fondation Ndeke Luka lancent un appel aux donateurs internationaux, aux ONG humanitaires ainsi qu’aux responsables de l’Etat centrafricain d’agir afin de combattre ces rumeurs, défendre leurs valeurs et rétablir la vérité de leur action.
Selon le communiqué, la Fondation Hirondelle et la Fondation Ndeke Luka se réservent « le droit, à compter de ce jour, de porter plainte contre tous ceux qui nous diffameraient, portant atteinte à notre crédibilité et mettant en danger la sécurité voire la vie des personnels de Radio Ndeke Luka ».