« Douane numérique : pour un engagement progressif », c’est la thématique autour de laquelle la République Centrafricaine comme d’autres pays du monde célèbre ce 26 janvier, la journée internationale des Douanes. Une journée qui vise à montrer l’importance des services des douanes ainsi que leurs contributions tendant à assurer la sécurité et la prospérité des collectivités.
« L’expression douane numérique sous-tend le recours par la douane à des systèmes ou activités automatisés ou électroniques qui contribuent à l’efficacité et à la coordination de ses opérations : mise en œuvre d’un système de dédouanement automatisé, d’un environnement de Guichet unique et d’un système d’échange d’information par voie électronique, recours à des sites Internet pour communiquer l’information et favoriser la transparence, et l’utilisation de smartphones etc.», a expliqué le Colonel de la douane et président du comité d’organisation de cette journée, M. Kotokéyin Loutomo.
Une innovation qui permet ainsi à la douane de renforcer ses capacités afin d’atteindre les objectifs fixés. Dans cette dynamique, explique M. Kotokéyin Loutomo, l’État centrafricain a donc plafonné les recettes à recouvrer par la douane au courant de cette année 2016 à 40 milliards de Fcfa : « Cette année, on nous demande 40 milliards Fcfa mais pour que la douane centrafricaine puisse réaliser ces performances, le dénominateur commun reste la sécurité dans le pays ».
Il précise également qu’outre la sécurité – condition sine qua non pour que la douane centrafricaine puisse être à la hauteur de la mission que le gouvernement attend d’elle, « il faut des hommes acquis pour la cause afin de bien travailler » . Dans le sillage de cette éventualité, colonel Loutomo précise « qu’un contrat de performance sera signé avec chaque responsable ».
Ce contrat de performance, sous-tend qu’un cadre nommé à un poste de responsabilité doit être en mesure d’atteindre les montants qui lui sont fixés par la hiérarchie. « Avec chaque responsable, nous allons allouer des montants à atteindre. Si au bout de trois mois, un responsable n’est pas en mesure d’atteindre les montants fixés, il est automatiquement remplacé par un autre qui a envie de mobiliser les ressources », a expliqué M. Kotokéyin Loutomo.
Pour cela, la douane centrafricaine a inauguré au port Beach, un bâtiment des services fluviaux. Lequel devrait permettre aux douaniers centrafricains de bénéficier d’un environnement décent pour mener à bien leur mission et d’atteindre la prévision de l’année 2016 chiffrée à 40 milliards de Fcfa. « Un bâtiment a été implanté, les moyens vont être donnés, quitte aux douaniers centrafricains de se faire valoir » a conclu M. Kotokéyin Loutomo.