L’Observatoire national des élections (ONE) met l’accent sur la sécurisation des élections du 14 février prochain.
L’ONE intervient alors que la campagne électorale du premier tour des législatives invalidées par la Cour Constitutionnelle de Transition se poursuit avec beaucoup de lenteur sur l’ensemble du territoire national.
Selon Origine Békondji, secrétaire chargé des programmes à l’ONE, différentes mesures doivent être prises en prévision des prochains scrutins du 14 février.
« Nous avons recommandé de constituer un fichier électoral fiable…, de prendre en compte l’intégrité et le professionnalisme…, des membres devant siéger dans les comités locaux, préfectoraux et régionaux des élections pour s’assurer de son fonctionnement harmonieux et efficace ». Par ailleurs Origine Békondji recommande « de respecter l’équilibre genre dans le choix du personnel électoral affecté dans les bureaux de vote, corriger les imperfections et irrégularités constatées sur les bulletins de vote des législatives et enfin mener des campagnes de sensibilisation d’éducation civique sur les élections pour parer aux éventuels conflits électoraux ou post-électoraux ».
A l’endroit du gouvernement de la transition ainsi qu’à la Mission onusienne, l’ONE a également formulé des recommandations. Entre autres, la mise en place d’un dispositif adéquat de sécurisation des bureaux de vote dans les villes de province.
Les partenaires au développement très préoccupés par les élections
Le National democratic institut (NDI), a organisé un atelier de renforcement de capacités de monitoring et de la vulgarisation du Code de bonne. Les travaux qui ont duré deux jours visent à mieux veiller sur l’engagement des candidats pris lors du premier tour des élections. Plus d’une trentaine de participants, parmi lesquels les membres du Cadre de concertation, les médias, les candidats et les partis politiques sont la cible de ces assises qui a pris fin hier jeudi à Bangui.
« Pendant cette formation le rôle du Cadre de concertation a été développé et approfondi par les experts venus du Mali et du Togo. Hors-mis ce rôle, des exercices ont été menés, surtout sur le dispositif de communication », a spécifié Docteur Pierrette Sokambi, membre du Cadre de concertation et présidente du comité ad-hoc pour l’élaboration du Code de bonne conduite.
Les acquis de cette formation vont être relayés sur l’ensemble du territoire en vue d’une meilleure visibilité du processus électoral. « Après cette formation, les membres des concertations vont aller à l’intérieur du pays. Une équipe part pour Paoua et Bangassou ce samedi. La semaine prochaine, une autre équipe se rendra dans une autre partie du pays pour la formation », a-t-elle ajouté.
L’atelier a été organisé en partenariat avec la Mission onusienne en Centrafrique, le PNUD et l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique.