Cela s’est passé le 22 avril aux Pays-Bas. Les leaders de la plate-forme religieuse de Centrafrique pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, l’Imam Oumar Kobine Layama et Mgr Dieudonné Nzapalainga, Archevêque de Bangui se sont vus décernés par la fondation Roosevelt, une médaille de paix et de réconciliation pour les activités menées en faveur de la paix dans leur pays.
Une reconnaissance internationale pour les multiples plaidoyers et actions menés par les leaders de cette plateforme en faveur de la consolidation de la paix et du vivre-ensemble en Centrafrique. Pays englué dans une crise communautaire sans précédent depuis plus de trois années.
Et justement après les élections réussies qui ont vu l’élection de Faustin Archange Touadera à la présidence de la République, l’espoir sinon l’espérance est permis. En ce sens, le pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, président de l’Association des Evangéliques de Centrafrique (AEC) trouve les mots juste à propos de cette reconnaissance quand il précise que « c’est un prix qui a sa valeur, un prix qui a été décrété en mémoire du défunt président américain Francklin Roosevelt ».
Compassion et espérance
Ce qui l’a poussé à placer cette distinction internationale sous le signe de la compassion et de l’espérance : « …nous plaçons cette médaille sous le signe de la compassion pour le peuple centrafricain mais aussi celui de l’espérance eu égard à tout ce que nous avons connu dans notre pays surtout la réussite des dernières élections, ce qui présage d’un avenir radieux pour la République Centrafricaine », a indiqué Nicolas Guerekoyame Gbangou.
Pour le président de l’Association des Evangéliques de Centrafrique (AEC) « les activités des leaders de la plate-forme religieuse de Centrafrique ont toujours été suivies à travers le monde ». Une manière pour celui-ci d’expliquer qu’ils « n’ont pas été consultés ni ne sont associés aux critères de choix » mais, indique-t-il, « la fondation Roosevelt nous a désigné parmi les lauréats ».
A titre de rappel, la chancelière allemande Angela Merkel a, elle aussi, reçu pour la même circonstance, la médaille des « quatre libertés de la fondation néerlandaise Roosevelt » pour « ses réussites dans le traitement de la crise des migrants ».