La République Centrafricaine célèbre à partir du 03 jusqu’au 04 décembre 2010 en différé la journée mondiale de lutte contre le sida. Le Ministère de la santé publique et de la population, a opté pour ce décalage en raison de la coïncidence de la date du 1er décembre, avec la commémoration de la proclamation de la République centrafricaine couplée cette année avec la fête de l’indépendance du pays.
« Droits et obligations des personnes vivant avec le VIH/Sida », est le thème retenue pour l’année 2010. Selon un rapport publié en novembre 2010 par l’ONUSIDA, « en 26 ans de vie, le sida a considérable réduit l’économie mondiale. Elle à fait environ 30 millions de victimes et 10 millions de malades restent dans l’attente d’un traitement ».
En République Centrafricaine, des efforts de la part du gouvernement et des partenaires ont contribué à baisser la courbe des infections au VIH, pendant ces cinq dernières années. Du fait que certains malades sont sous traitement antirétroviraux, a déclaré à Radio Ndeke Luka, André Nalké Dorogo, Ministre de la santé. Il demande aux centrafricains de s’impliquer davantage dans la lutte contre cette maladie.
Le président du réseau des personnes vivant avec le VIH/Sida (PVVS), Luc Vindo, a indiqué que la prise des antirétroviraux réduit le décès des PVVIH. Le droit des personnes vivant avec le VIH, existe en République Centrafricaine, mais elles continuent de souffrir a-t-il ajouté. « Il faut insérer dans le budget de l’état un fond alloué pour l’achat des médicaments antirétroviraux », suggère t-il, car « présentement le stock n’est pas suffisant pour les malades du sida », a-t-il conclu
Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida dans le monde, c’est l’engagement que prend l’ONUDSIDA en cette journée mondiale de lutte contre cette pandémie du siècle. Propos tenus en Centrafrique par le directeur exécutif du programme Michel SIDIBE, toujours à l’occasion des activités relatives à cette journée.