500 ex-combattants de PK5 dont 150 ex-Séléka et 350 membres des groupes d’auto-défense doivent de faire identifier dans le cadre du processus pré-DDRR. Au démarrage ce lundi, seuls les ex-Séléka sont identifiés. L’immatriculation des membres des groupes d’auto-défense débutera le mercredi 1 juin 2016.
Les opérations, qui s’inscrivent dans le cadre du projet »Réduction de violence communautaire » initié par la Mission onusienne en Centrafrique Minusca, ont commencé ce lundi 30 mai. Elles se déroulent dans l’enceinte du Commissariat de Police du 3ème arrondissement de Bangui.
« C’est la continuité des opérations d’enregistrement et de profilage socioprofessionnel des ex-combattants. Aujourd’hui, nous avons démarré avec les ex-combattants Séléka de PK5. Nous allons enregistrer 500 combattants pour compléter l’effectif du camp Beal, du Bataillon des Services et de Soutien (BSS) et le Régiment de Défense Opérationnelle du Territoire (RDOT) », a précisé Michel Apollinaire Bangui du Haut-commissariat au Désarmement-Démobilisation et Réinsertion (DDR).
La mobilisation est bien forte. En quelques heures d’enregistrement, plus d’une cinquantaine d’ex-combattants ont répondu présent. Un des responsables des ex-Séléka de PK5 affirme la disponibilité de leurs éléments à s’adhérer au processus de la paix et de la reconstruction.
« Nous sommes prêts, nous voulons la paix », a indiqué, Amadou Lawa Koudjou, qui a ajouté que « Les Antibalaka sont des frères, nous devons travailler ensemble pour la reconstruction de la République Centrafricaine ».
« Nous, ex-Séléka de l’ancienne garde présidentielle, sommes très satisfaits de ce projet d’Activités Génératrices de Revenu », s’est-il réjoui.