Par le truchement de son Ambassadeur en Centrafrique, le gouvernement américain demande la libération immédiate des 6 policiers enlevés le dimanche 19 juin par un groupe armé du PK5 dans le 3ème arrondissement de Bangui.
« … nous demandons la libération immédiate des policiers pris en otage. Nous exhortons toutes les parties à prévaloir le dialogue et la réconciliation, la seule voie véritable à la paix », a déclaré Jeffrey Hawkins, ambassadeur des USA à Bangui.
Même si des tractations seraient toujours en cours en vue d’obtenir de manière pacifique la libération des otages, l’Ambassadeur américain en poste à Bangui pense que’« il n’y a aucun grief ni préoccupation qui mérite une réponse violente ». Une manière pour Jeffrey Hawkins de préciser que « … la violence contre les populations de Bangui, d’autres régions du pays, les forces constituées de la République Centrafricaine et les forces internationales de maintien de la paix est inacceptable et intolérable ».
Le diplomate américain a par ailleurs précisé que son pays est non seulement « engagé dans la reconstruction du système judiciaire centrafricain et dans le processus de DDRR » mais aussi et surtout les États-Unis, sont aussi disposés à soutenir « les efforts des services de sécurité de la République Centrafricaine et des Nations-Unies pour rétablir l’ordre…. », en République Centrafricaine.
Alors que le gouvernement américain appelle à la libération des otages, le ministère de la sécurité publique interdit tout regroupement et manifestation publique dans le pays. Une interdiction qui fait suite à la situation sécuritaire de plus en plus précaire ces derniers temps.