La famille Charles Massi veut savoir la vérité sur la disparition de ce dernier en décembre 2009 et a saisi les tribunaux français. Un tribunal parisien vient de juger recevable une plainte contre X déposée en août 2010, par les avocats du chef de file de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix), suite aux premières investigations de la police judiciaire française.
Il s’agit d’une plainte pour « torture, traitements inhumains et meurtre » à laquelle des proches du président centrafricain, François Bozizé, dont ce dernier pourraient être mêlés.
Charles Massi n’a donné aucun signe de vie depuis le mois de décembre 2009 après son arrestation et sa remise par les autorités de Ndjamena à celles de Bangui.
Selon la famille Massi, le leader de la CPJP serait décédé dans la prison de Bossembélé à la suite de tortures infligées par les éléments de la garde présidentielle centrafricaine. Son beau fils Eric Neris Massi et ses deux avocats François Gibault et Jean Charles Tchikaya affirment se baser sur des éléments accablants émanant d’autorités ministérielles centrafricaines et des proches du Chef de l’Etat et de son fils, Francis Bozizé, ministre délégué à la défense nationale centrafricaine.