La paix et la sécurité restent une préoccupation des nouvelles autorités démocratiquement élues. Lors du bilan de ses 100 jours à la magistrature suprême de l’Etat, Faustin Archange Touadéra a réitéré sa disponibilité à tout mettre en œuvre pour que les filles et fils de Centrafrique puissent vivre en paix dans leur pays.
« Dans le domaine de la paix, de la sécurité et de la réconciliation nationale, il convient de noter que depuis mon investiture, je n’ai ménagé aucun effort pour permettre aux Centrafricaines et Centrafricains de tous les horizons de vivre en paix et en sécurité sur tout le territoire national. C’est donc dans la recherche effrénée de la paix que j’ai reçu et discuté avec les responsables des groupes armés et des groupes militaro-politiques afin de les exhorter à adhérer volontairement au processus du DDRR », a indiqué samedi dernier M. Touadéra dans son discours bilan.
Le locataire du palais de la Renaissance estime qu’il faudra asseoir la sécurité en engageant des discussions avec les groupes armés. « Ce n’est pas un acte de faiblesse mais c’est parce que j’ai la conviction que la paix réside dans le dialogue et qu’aucun pays ne peut se développer sans la paix et la sécurité ». Faustin Archange Touadéra soutient que « Pour répondre à cet impératif de sécurité et de défense du territoire national, nous avons, grâce à l’appui de la communauté internationale et au retour à l’ordre constitutionnelle, entamé le processus de réorganisation des Forces armées centrafricaines, FACA », étant donné que l’ambition du Chef de l’État est « de passer d’une armée de projection à une armée de garnison ».
De l’espoir pour l’Education nationale et l’enseignement supérieur
Sur le plan éducatif, plusieurs ouvertures sont annoncées par le Chef de l’exécutif. Faustin Archange Touadéra évoque l’augmentation du budget octroyé par le gouvernement à l’Education nationale. « En termes de perspectives, l’éducation et la formation de qualité resteront au cœur de mes priorités. C’est ainsi qu’en ce qui concerne l’éducation de base F1, F2 et l’enseignement général, le gouvernement a été instruit de redynamiser le système scolaire par la formation des ressources humaines de qualité et en quantité. Ainsi, deux écoles normales d’instituteurs seront créées à l’ouest et au nord pour la formation de 120 instituteurs en raison de 360 enseignants et passer ainsi du ratio enseignants-élèves de 1 à 120/220 à 1 sur 80. Dans cet élan, j’ai instruit le gouvernement d’augmenter le budget de l’Education nationale qui est de 4 % à 22 % pour qu’elle s’assume pleinement ».
Des stratégies sont mises en place pour assurer une meilleure remise à niveau des enseignants.
Le nouveau Président a atteint le cap des 100 premiers jours à la tête de la République Centrafricaine le 7 juillet dernier.