C’est toujours l’incertitude en ce qui concerne le nombre exact des éléments de l’ex séléka arrêtés le 14 août au village Galafondo à 30 Km de Sibut par les forces de la Minusca. Au nombre de 35, ces éléments de l’ex-seleka qui avaient tenté dans la nuit du 13 au 14 août de quitter clandestinement la capitale en forgeant plusieurs barrages des forces de sécurité intérieure avaient été interceptés dans leur course.
« Les forces de la Minusca ont stoppé un convoi d’environ 35 hommes lourdement armés à bord de sept véhicules, à l’aube du samedi 13 août 2016, à 50 km au sud de Sibut. Parmi ces 35 individus, plusieurs feraient l’objet de mandats d’arrêt », lit-on dans un communiqué de presse rendu public le 14août par la Minusca.
Dans le même communiqué, la Minusca précise avoir « capturé et détenu dix hommes armés, qui ont été emmenés à sa base militaire à Sibut », et a « récupéré une quantité importante d’armes et de munitions, ainsi que les véhicules utilisés par le convoi ».
Mais jusqu’à la mi-journée de ce lundi, 15 août, la remise n’avait toujours pas eu lieu. Les tractations se poursuivaient. Des indiscrétions annoncent même que les
leaders les plus recherchés dont Abdoulaye Hissein, ne figurent pas parmi les 10 captifs annoncés par la Minusca. Une situation qui créerait un malaise au plus haut sommet de l’État d’autant plus que selon des sources judiciaires, « au lieu de 10 comme indiqué dans le communiqué de la Minusca, seulement 7 ex-seleka sont prévus d’être remis à la justice centrafricaine ».
Mais où sont donc passées les trois autres détenus ? Qui sont-ils ? Qui sont les individus faisant l’objet de mandat d’arrêts tel que mentionné dans le communiqué de la Minusca ?, s’interroge-t-on en coulisses. Aucun élément de réponse à ces questionnements n’est pour l’instant disponible. Cependant, les autorités du pays
contactées par RNL disent « attendre de voir le nombre et les hommes arrêtés par la Minusca avant de se prononcer sur cette affaire ».
Le communiqué de la Minusca conclut que « le gouvernement de la RCA, détenteur de l’autorité nationale, est le premier responsable de la restauration et du maintien de la sécurité publique et la primauté du droit ».