Noël approche. Noël synonyme de fêtes mais pour les populations du sud est de la Centrafrique, Noêl est une période de peur et de terreur.
Les fêtes de fin d’année sont une période de recrudescence d’attaques de la LRA, l’Armée de Résistance du Seigneur. Enlèvements d’enfants pour en faire des soldats, enlèvements de filles pour en faire des esclaves sexuels. L’ONG Oxfam lance une campagne internationale pour protéger et secourir les populations de la RDC, de la Centrafrique, régulièrement victimes des attaques de cette rébellion ougandaise.
A Noël 2009, on a recensé 321 personnes assassinées alors que la LRA déployait sa marche de village en village en RDC et chez nous en Centrafrique. Oxfam demande d’agir pour aider des familles du Congo, du Sud-Soudan et de République centrafricaine à se sentir en sécurité ce Noël qui s’annonce. Il s’agit d’abord d’une campagne de collecte de fonds. Ensuite une carte de vœux de Noël géante que Oxfam a l’intention de présenter au Conseil de sécurité des Nations Unies. L’ONG demandera alors de développer et de mettre en œuvre un plan d’action pour protéger les populations de la LRA non seulement durant la période de Noël mais aussi à long terme.
Parce que, dit Oxfam, le problème dépasse les frontières nationales, aucun pays ne veut en prendre les responsabilités. Or Oxfam est convaincue qu’il est possible de mettre les populations à l’abri de la LRA mais une réponse régionale coordonnée est nécessaire.
L’ONG veut changer les choses et ne pas laisser le monde oublier et ignorer ces attaques. Elle veut empêcher la communauté internationale de cacher la LRA sous le tapis. Elle veut demander au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’adopter un « plan d’action LRA » et de le mettre en œuvre d’urgence pour non seulement mettre les familles du Congo, du Sud Soudan et de République centrafricaine à l’abri de la LRA ce Noël, mais aussi pour traiter le problème de la LRA sur le long terme.
Le plan d’action que Oxfam veut faire mettre en œuvre comprend des actions d’urgence. En premier lieu prévenir les attaques par le biais d’une présence des forces de maintien de la paix renforcée et plus efficace.