Du 01 octobre au 29 décembre, les parlementaires centrafricains réunis en session ordinaire pour l’année 2016 se pencheront sur « les lois organiques, les traités internationaux, les projets de lois et le règlement intérieur de cette institution ».
Selon Abdoul Karim Meckassoua, président de l’assemblée nationale, le travail parlementaire pour lequel ils sont élus, constitue « le socle de la nouvelle République ». Tant, ajoute-t-il qu’en « votant la loi ou en contrôlant l’action du gouvernement », le travail des élus du peuple confère « une base juridique et démocratique majeure à notre Etat et donne des repères stables et crédibles au citoyen ».
Comparant le travail parlementaire à celui d’un paysan « au premier labour », qui essaie de « débroussailler, retourner la terre, tracer des sillons, planter les bonnes graines, espérer leur enracinement » avant « une bonne récolte plus tard », Abdoul Karim Meckassoua invite les députés à s’approprier cette image.
« C’est dans cet esprit que nous devons aborder cette phase de notre histoire et de notre activité et que nous examinerons les textes fondamentaux qui nous serons soumis », a-t-il expliqué.
Cette session ordinaire ouverte en présence du premier ministre Simplice Mathieu Sarandji intervient quelques semaines après une session extraordinaire consacré à l’adoption du collectif budgétaire de l’année 2016.