Selon un bilan non encore officiel et de sources hospitalières, au moins six personnes ont trouvé la mort après les tirs d’armes qui ont secoué une partie du 3e arrondissement de Bangui dans la matinée du 4 octobre. Une poussée de tension qui fait suite à l’assassinat d’un officier supérieur des Forces armées centrafricaines (FACA) au PK5 par des hommes armés non encore identifiés.
« 9 victimes dont 3 morts ont été enregistrées au niveau de l’hôpital communautaire », a déclaré à RNL le Directeur dudit hôpital Docteur Joachim Paterne Tembéti. Il confirme que la plupart des personnes enregistrées « sont blessées par balles », ajoutant que « certains ont déjà été opérés tandis que d’autres attendent encore au bloc ».
Docteur Tembéti a par ailleurs indiqué qu’on « compte deux femmes en plus du fils du Commandant Marcel Mombéka » parmi les personnes blessées qui, selon lui « a essuyé des tirs d’armes qui ont entraîné des blessures sur sa partie supérieure ».
Au Centre national hospitalier universitaire de Bangui (CNHUB), « un jeune garçon de 10 ans habitant le quartier Mbossoro » dans le 6e arrondissement, a eu « une fracture au pied gauche » suite à « une balle perdue » à en croire la surveillante générale, Mme Anne Yadibert.
Les violences commises par ces hommes armés non encore identifiés ont été dénoncées par le gouvernement notamment le chef du département de la Sécurité publique, Jean-Serge Bokassa. Le membre du gouvernement a appelé les populations « à la vigilance, au calme et à la retenue ».
Pour question de sécurité, certaines personnes habitant les secteurs proches du PK5 ont du fuir leurs domiciles pour trouver refuge dans d’autres arrondissements. Ce 5 octobre, un calme précaire règnait à Bangui.