280 Centrafricains s’inquiètent de leurs conditions d’existence. Ils sont arrivés dans ce pays au plus fort de la crise en 2014 et sont éparpillés entre la capitale Bamako et plusieurs autres villes du pays.
« La situation dans laquelle nous vivons est déplorable », a expliqué Marius Déféïbona, le président du collectif des Centrafricains.
« Nous habitions à la mosquée d’où nous avons été chassés. Nous nous sommes réfugiés dans une église catholique et avons été pris en charge pendant cinq jours », a-t-il souligné.
Toutefois : « Sous la pression du gouvernement malien, le comité en charge des réfugiés a intimé l’ordre à la police de nous mettre à la porte malgré l’intervention de l’abbé, responsable de cette église ».
« En tout cas l’Etat Malien s’occupe particulièrement de l’affaire », a-t-il ajouté en précisant que « Beaucoup d’entre nous n’ont pas de toits et ne savent où aller ».
Marius Déféïbona indique qu’une organisation non gouvernementale de la diaspora « E kiri na kodro (Ndrl : retournons au pays) a enregistré un nombre de personnes qui veulent rentrer volontairement. Mais vu les derniers évènements à Bangui beaucoup sont démotivés », a-t-il mentionné.
Sans logements, les Centrafricains en difficulté au Mali sollicitent l’intervention du gouvernement en vue d’un rapatriement « rapide » selon Mr Déféïbona.