L’économie numérique reste un défi à relever en République Centrafricaine sans une référence. Un atelier national de deux jours s’ouvre ce lundi, le premier du genre. Elle est organisée par le Ministère de la Télécommunication chargé de la promotion des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Les travaux ont pour objet de poursuivre et d’intensifier la réflexion sur les acteurs de l’administration publique du secteur privé et de la société civile en vue de l’élaboration d’une stratégie de l’économie numérique.
Le Représentant pays de la CEMAC, Jeannot Christophe Gouga III, définit l’économie numérique comme : « L’ensemble des activités de production et de commercialisation des biens et services dans le domaine des télécommunications et d’autres moyens de communication tels que l’internet et l’informatique ».
« Tous les Etats du monde sont aujourd’hui très en avance dans le domaine du numérique. L’Afrique en générale vient de rattraper son retard », a-t-il souligné indiquant que : « La RCA, dans ce peloton des Etats africains, a décroché ».
Selon, le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, la population est toujours confrontée à des difficultés de communication.
« Quoi de plus révoltant pour un citoyen confronté à des défis sécuritaires, lorsqu’il prend son téléphone pour appeler un interlocuteur on lui répond par une voix douce et charmante, cet interlocuteur n’est pas joignable » et « Deux seconde plus tard lorsqu’on récidive, on joint cet interlocuteur ».
Pour le chef du gouvernement qui s’adresse aux responsables des sociétés de téléphonie mobile, « On ne pas relevé le défi de cette carence en matière de la facture numérique sans une référence », a-t-il indiqué poursuivant que « la référence, c’est Telecel, c’est Azur, c’est Moov, c’est Orange ».
Selon le chef du gouvernement, « Nous ne pourrions pas comprendre que la République Centrafricaine avec quatre sociétés de téléphonie mobile est toujours confrontée à ce défi de communication ».
Pour le ministre de la Télécommunication chargé de la promotion des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Justin Gourna-Zacko, « La révolution numérique marquée par la convergence entre l’informatique et les télécommunications a pleinement bouleversé les modèles économiques traditionnels des entreprises, le fonctionnement de nos sociétés et nos modes de vie »
Le membre du gouvernement estime que : « Dans une ascension fulgurante, le numérique a pénétré notre intimité au point que nous n’imaginons pas nous passer d’outil pourtant tout à fait récent ».
Ces assises de 48 heures regroupent des opérateurs de téléphonie mobiles, des Banques et micro-finances, les cadres de l’université de Bangui et d’autres institutions de la place.