« L’Assemblée nationale condamne de la manière la plus ferme le recours à la violence ayant entraîné plusieurs morts », a déclaré ce 26 octobre, Abdou Karim Meckassoua. Pour lui, son institution ne saurait rester « inerte » face aux « malheurs qui frappent la nation », renchérissant que « toute la lumière devra être faite sur les circonstances de ces incidents ».
Le président de l’Assemblée nationale a par ailleurs précisé que « face à la barbarie que subissent nos compatriotes, aux menaces qui pèsent sur leurs vies et aux défis permanents à l’autorité de l’Etat orchestrés par les hors-la-loi, la représentation nationale entend faire usage de tous les pouvoirs que lui confère la constitution » afin que la RCA puisse « retrouver la paix, l’intégrité territoriale, la sécurité et la tranquillité ».
En vertu de l’article 89 de la constitution centrafricaine, l’Assemblée nationale, selon son président a décidé d’interpeller les membres du gouvernement en charge de la défense du territoire national, de la sécurité, de la justice et des affaires étrangères. D’ores et déjà, indique Abdou Karim Meckassoua, le Parlement a demandé et obtenu un échange avec « le ministre français de la défense Jean Yves Le Drian », dans le cadre du retrait définitif fin octobre du contingent français de l’opération Sangaris.
Dans ce même ordre d’idée, il mentionne qu’afin de favoriser un dialogue apaisé entre les institutions de la République et la société civile, il entend recevoir une délégation du Groupe de Travail de la Société Civile (GSTC), initiatrice de la journée « ville morte » du 24 octobre.