A Marrakech au Maroc s’est officiellement ouverte ce 07 novembre, la 22ème conférence de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP 22). Une rencontre qui intervient une année après la COP 21 qui s’était tenue à Paris. Cet Accord sur le climat avait été approuvé par 195 pays et l’Union Européenne le 12 décembre 2015. Il fallait la signature de 55 pays correspondant à 58% des gaz à effet de serre pour que l’accord entre en vigueur. Aujourd’hui, 96 pays et l’union européenne l’ont signé, dont les plus pollueurs comme la Chine, les Etats Unis, l’Inde et le Canada. Parmi les grands acquis de la COP21, le maintien de la température globale en deçà de 2°C en réduisant les émissions de Co2 et de méthane, et la responsabilité différenciée des Etats. .
Pour Salaheddine Mezouar, président de la COP 22, cette conférence est « une opportunité pour porter la voix des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, en particulier celle des pays africains et des états insulaires ».
Parmi les grands enjeux de ces nouvelles négociations, les parties prenantes devront « définir les mécanismes financiers à travers notamment le fonds vert climat pour permettre la mise en œuvre concrète des projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique ».
Au rang des grands acquis de la COP21, le maintien de la température globale en deçà de 2°C en réduisant les émissions de Co2 et de méthane, et la responsabilité différenciée des Etats. Présente à Marrakech pour cette COP22, la délégation Centrafricaine ne dispose pas de stand pour assurer sa visibilité. Selon un membre de la délégation centrafricaine, il aurait fallu plus de 700 millions Fcfa pour équiper un espace de 50 mètres carré.