C’est ce 13 novembre que le Président centrafricain Faustin Archange Touadera, avec à sa suite une forte délégation, a quitté Bangui pour Bruxelles. Il devrait ainsi prendre part à la conférence des donateurs prévue pour le 17 du mois.
A cette table ronde, le gouvernement présentera aux bailleurs, son plan contenu dans le RCPCA 2017 – 2021 (Relèvement et Consolidation de la Paix de la République Centrafricaine), estimé à « 3.1 milliards de dollars US sur 5 ans dont 1,6 milliards pour les trois prochaines années ».
Ce plan dont la réalisation des projets est prévue sur 5 ans comporte trois grands piliers que sont « la restauration de la paix, la sécurité et la réconciliation, le renouvellement du contrat social entre l’Etat et la population et la promotion du relèvement économique et la relance des secteurs productifs ».
Le premier pilier de ce plan qui comprend 4 axes stratégiques est estimé à « 461 millions de dollars » soit 278, 527 milliards de Fcfa. A travers ce pilier, le gouvernement entend promouvoir la paix, la sécurité et la réconciliation qui sont des « facteurs fondamentaux pour le relèvement et la normalisation ».
Le deuxième pilier estimé à « 1326 millions de dollars » soit 801, 143 milliards et ayant trait au « renouvellement du contrat social entre l’Etat et la population » devra permettre à l’Etat de fournir les services sociaux de base à sa population. De manière pratique, le gouvernement veut investir dans les secteurs de « l’éducation, de la santé, l’eau et l’assainissement».
Et enfin, le dernier pilier qui concerne « la promotion du relèvement économique et la relance des secteurs productifs », est évalué à « 1224 millions de dollars » soit 739, 516 milliards Fcfa. Il devrait ainsi offrir la possibilité aux populations centrafricaines à travers les activités génératrices de revenus à se remettre de la crise. Aussi, ce dernier pilier donnera l’occasion à l’Etat de procéder à des investissements qui pourraient stimuler le climat des affaires.
Cette table ronde de Bruxelles s’inscrit dans la perspective des partenaires (les Nations-unies, la Banque Mondiale, l’Union Européenne), d’appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre de la reconstruction et la consolidation de la paix.