Les activités commerciales reprennent timidement à Bria dans la Haute-Kotto, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre les éléments de l’UPC de Ali Darass et du FPRC de Nourredine Adam. Des violences qui, selon le ministre de la communication et de l’information, Charles Paul Lemasset Mandjia, ont fait 85 personnes tuées, 76 blessées et 11.000 déplacées.
Joint ce 28 novembre par RNL, Azor Kalit, sous-chef d’état-major du FPRC confirme que « les activités commerciales commencent à reprendre timidement dans la ville », tandis que l’administration tout comme les établissements scolaires n’ont pas encore rouvert leurs portes.
Dans un communiqué rendu public le 21 novembre, la Minusca a précisé que « les deux groupes (UPC et FPRC), seront tenus pour responsables des violences, en particulier sur les populations civiles ».
Tout comme la Minusca, le gouvernement centrafricain, par le truchement du ministre de la communication et de l’information a appelé à la cessation immédiate des hostilités entre les deux factions rebelles de la Seleka.
Tension à Bocaranga
Alors qu’un calme précaire règne à Bria, une tension a éclaté dimanche 27 novembre à Bocaranga dans l’Ouham-Pendé. Selon les informations de RNL, le partage de bétails lors d’un vol serait à l’origine des affrontements entre groupes assimilés aux antibalaka. Bilan, deux personnes seraient tuées.
Un habitant de la localité précise par ailleurs que cette fusillade entre les deux factions antibalaka a poussé les malades qui se trouvaient à l’hôpital de Bocaranga
à déserter les lieux pour trouver refuse dans la brousse. Jusqu’à lundi soir, un calme précaire régnait dans la ville.