Ce mardi, les conducteurs de taxis de l’axe Pk5/Centre-ville ont protesté contre l’arrestation de l’un des leurs ainsi que l’insécurité dont ils font l’objet dans l’exercice de leurs fonctions.
Tôt ce matin, ils ont barricadé l’avenue Barthélémy Boganda dans le 2e arrondissement, au rond point Place des Nations Unies. Plusieurs points de revendication ont été énumérés.
« Nous voulons une solution par rapport à notre frère tué près du pont Jackson. Nous exigeons la libération du chauffeur arrêté et maintenu à la Brigade criminelle », a indiqué Gracien Ndématong Tadiaho, délégué de la ligne Pk5/Centre-ville, membre du syndicat des conducteurs des taxis et bus.
Craignant pour leur vie, Mr. Ndématong Tadiaho a émis aussi comme points de réclamation, « une solution à leur propre sécurité », car a-t-il insisté « Nous voulons aller librement au PK5 sans qu’il n’y ait tuerie ».
Le délégué a appelé les autorités centrafricaines mais aussi la Minusca à tout mettre en œuvre pour dit-il « retrouver le taxi volé après la mort du conducteur », et qui selon ses propres termes se trouverait au « Pk5 ».
Près d’une centaine de chauffeurs étaient mobilisés sur les lieux. Les véhicules en provenance du Km5 et du Centre-ville étaient obligés de faire des détours et de passer par les quartiers Sica 2 et Bacongo. Seules les motos circulaient mais avec beaucoup de difficultés.
L’intervention du ministre de la Sécurité publique, Jean Serge Bokassa et du directeur de l’Office Central de Répression du Banditisme (ORCB), Bienvenu Zokoué, ont permis de décanter la situation. Le chauffeur arrêté a été libéré quelques heures après, et la circulation est aussitôt redevenue normale.