Les parlementaires de la 6e législature examinent depuis hier jeudi au palais du peuple à Bangui le projet de la loi des finances pour le budget 2017.
Au deuxième jour des travaux ce vendredi, les députés se penchent sur les différentes lignes budgétaires de l’État pour l’exercice de l’année à venir. Le projet de loi a été soumis par le gouvernement de Mathieu Simplice Sarandji aux élus de la nation en début de semaine.
L’actuel projet selon Martin Ziguélé, président de la commission finance, ne prend pas en compte la promesse des bailleurs de fonds faite à Bruxelles lors de la table ronde sur la République Centrafricaine. Car le document a été élaboré avant la conférence des donateurs. « Le budget que nous sommes en train d’examiner aujourd’hui n’intègre pas encore les promesses de Bruxelles », a précisé M. Ziguélé.
Selon l’élu du peuple, « Le sommet de Bruxelles a eu lieu le 17 novembre 2016 et le projet de loi de finance a commencé à être travaillé au sein du gouvernement avant la table ronde » et que « Les annonces qui ont été faites doivent être transformées en réalité ».
Pour Martin Ziguélé un réaménagement du budget n’est pas à écarté au moment où les confidences des donateurs vont se traduire dans le concret. Ainsi affirme-t-il, « Lorsqu’elles seront transformées, il y aura une loi des finances rectificative, je suppose en respect à la loi » pour que les promesses faites à Bruxelles puissent être intégrées dans le budget pendant les sessions rectificatives courant 2017.