La deuxième session extraordinaire 2017, ouverte ce lundi au siège du parlement, est consacrée à l’examen de sept projets de loi. Jusqu’au 6 février prochain, les élus de la nation examineront entre autres la loi sur la réglementation et la communication électronique de la poste, le code de la justice militaire, la création de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
« Nous avons sept textes qui vont passer à l’Assemblée Nationale pendant deux semaines. Nous allons travailler de manière ardue pour pouvoir les voter », a expliqué Thimoléon Baïkoua, 2e Vice président de l’Assemblée Nationale. Pour lui, « le pays a besoin aujourd’hui que chacun prenne sa place dans la société et fasse en sorte que nous puissions faire avancer la nation ». C’est la raison pour laquelle « le gouvernement a élaboré un certain nombre de ces textes que nous nous sommes convenus à faire le travail », a-t-il précisé.
L’application de la loi fondamentale de la République Centrafricaine reste aujourd’hui le seul moyen pour sortir le pays de sa situation actuelle. « Cela est du essentiellement aux exigences de la Constitution centrafricaine » a reconnu le 2e Vice-président qui a soutenu « qu’après l’installation du gouvernement et surtout le serment du Président de la République, les institutions doivent être mise en place ».
Les députés de la 6e législature, mise en place au mois de mai 2016, ont eu une session ordinaire et quatre sessions extraordinaires dont deux en 2017.
Un deuil à l’ouverture des travaux
Cette deuxième session extraordinaire s’est ouverte avec un malheur qui a frappé vendredi dernier les parlementaires. Étienne Sélékon, député de Damara et suppléant de Faustin Archange Touadéra, l’actuel chef de l’Etat, est décédé à Douala au Cameroun des suites de maladie. Son décès porte à deux le nombre des députés disparus en l’espace d’un an. La première victime était Mama Ndoyo, député de la 2e circonscription du 8e arrondissement de Bangui.