La date des élections groupées fixées au 23 janvier 2011, continue de diviser la classe politique centrafricaine. La majorité présidentielle tient au strict respect de la date fixée par décret présidentiel, mais l’opposition politique réunie au sein du Collectif des Forces du Changement, souhaite le report de ces élections, au regard des dispositions du code électoral.
La population centrafricaine est bouleversée par la date des élections groupées de janvier 2011, à cause de la prise de position de l’opposition politique et la majorité présidentielle, qui ne sont pas sur la même longueur d’onde sur la date du 23 janvier.
Pour Fidèle Gouandjika porte parole du gouvernement, « la majorité présidentielle est prête à se rendre aux urnes », mais c’est l’opposition qui veut « donner un mandat cadeau au président Bozizé, parce qu’elle n’a pas un candidat crédible ».
Louis Pierre Gamba, vice-président du Collectif des Forces du Changement a déclaré que techniquement, la date du 23 janvier ne sera pas tenue, au regard du code électoral. Selon lui, les listes électorales qui ne sont pas encore disponibles constituent un élément clé de ce report.
Selon Rigobert Vondo, rapporteur général et porte parole de la Commission Electorale Indépendante, la transcription des listes électorales est terminée, et l’étape actuelle est consacrée à la photocopie de ces listes électorales. Il pense aussi que « les hommes politiques doivent libérer le peuple centrafricain pour aller aux élections ».
Rigobert Vondo affirme également que la date du 23 janvier 2011 sera tenue, car les reports à répétition du mois d’avril et juin de l’année en cours n’ont servi à rien.