La population de Bangui, la capitale centrafricaine, s’active pour la célébration de la nouvelle année 2011. Dans presque toutes les familles, on se dit prêt à la célébration de cette fête.
Dans les quartiers, les enfants dressent des tentes, les salons de coiffure sont occupés par des clients, alors que les couturiers sont occupés par les clients de dernière heure. Au Km5, quartier populaire de Bangui, où se trouve le principal marché de Bangui, la circulation difficile sur l’avenue Koudoukou. C’est un véritable bouchon provoqué les personnes venues s’approvisionner.
Du coup, c’est la flambée de prix de certains produits.
Tout le monde ne fête pas de la même manière. Dans un mocro trottoir réalisé par Radio Ndeke Luka, beaucoup de centrafricains souhaitent d’abord se rendre à l’église pour « remercier Dieu d’avoir pris soin d’eux jusqu’à cette nouvelle année ». D’autres centrafricains ont déclaré « qu’ils iront seulement s’éclater dans les Kermesses » et dans d’autres lieux de distraction.
En revanche, certains fonctionnaires de l’administration publique centrafricaine, dont les salaires sont versés dans les banques de la place pensent qu’ils ne « fêteront pas dans la joie ». Un problème de connexion à internet bloque encore l’accès aux comptes de ces fonctionnaires particulièrement à EcoBank.
A Boali (95 kilomètres nord de Bangui), l’heure est aux courses : salons de coiffure, boutiques remplies, marchés mouvementés, récolte de vin de palme.
Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, « certaines familles parcourent des kilomètres à la recherche des provisions ». Aussi ajoute-t-il, les taxis-motos surchargent les vendeuses de poissons vers les lacs », où conclut-il, le prix de poisson a doublé ».
Signalons que dans la fièvre de cette fête, l’arrêté ministériel portant fermeture des bars dancings et autres débits de boissons arrive à expiration ce jour à 17heures TU, 18 heures locales.