Le Chef de l’Etat centrafricain François Bozizé, appelle ses compatriotes au respect des droits de l’Homme et à la construction d’une République Centrafricaine sans violences et tournée vers l’avenir. Il l’a dit vendredi 31 décembre 2010, dans son message de fin d’année à la nation.
Ce n’est pas un discours bilan que François Bozizé a fait aux Centrafricains comme il l’a dit lui-même, « mais un réveil de conscience patriotique ». Il appelle ses compatriotes « à s’inscrire activement dans le contexte de la mondialisation ».
Selon François Bozizé, « il appartient au peuple de faire preuve de maturité et capacité à relever avec intelligence les défis de la mondialisation », où précise-t-il, « la contemplation n’a pas sa place, et encore moins en cette période de crises ».
Il ajoute que « si des performances ont été réalisées, de gros chantiers demeurent ». Lesquels chantiers, indique Bozizé devraient passer par le respect de la démocratie qui existe aussi en Centrafrique.
« Il faut l’enraciner » déclare-t-il, « malgré qu’elle n’est pas parfaite ailleurs ». Car, assure le Chef de l’Etat, « la démocratie est aussi le droit d’aller, venir et recourir à la justice et non le contraire.
Il affirme aussi que « certains compatriotes tentent par des voies détournées de faire obstacle à ce principe, et ils attisent le feu de la violence ».
Le Chef de l’Etat décline sa responsabilité et celle du gouvernement en ce qui concerne le blocage du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).
L’autre point inévitable est l’invitation du peuple à aller voter. Le Chef de l’Etat met tout de même la réussite des opérations sur le compte de la Commission Electorale Indépendante.
Il faut souligner que dans son adresse en langue nationale, le Président de la République est resté longtemps sur le processus de Démobilisation Désarmement et Réinsertion (DDR).
Selon lui, le blocage ne vient ni de lui, ni du gouvernement mais des responsables politico-militaires. Dans ses propos, François Bozizé a fait savoir qu’il verse seize millions de francs CFA par mois aux responsables des mouvements politico-militaires.
Mais ce sont ceux-là qui ne vont pas dire la vérité à leurs hommes en brousse. Du coup, selon lui, ils font ainsi souffrir les jeunes en brousse et s’enrichissent sur leur dos, sur leurs souffrances.