La question de la traversée de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Bangui Mpoko préoccupe l’Agence de Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Elle a organisé le 22 mars une réunion sur le sujet avec les chefs de quartiers et délégués des taxi-motos de Bimbo 3. L’initiative vise à assurer la sécurité de la piste d’atterrissage quotidiennement traversée par les piétons et motocyclistes.
«… nous allons les conseiller, les éduquer petit-à-petit », rassure André Ferema, chef du quartier kokoro1 tout en demandant à ce que la « sécurité soit garantie au KM5, le quartier Ramandji, Boulata et autres », permettant, selon lui aux habitants de ce secteur de « vaquer librement à leurs occupations hors du site aéroportuaire».
De leur côté, les représentants des taxi-motos du secteur disent être « conscients des risques » encourus en traversant la piste d’atterrissage de l’aéroport Bangui M’Poko. Francis Clotaire Imelé, secrétaire général de l’association des conducteurs de taxi-motos de Boeing promet sensibiliser ses pairs afin que « d’ici lundi prochain, qu’ils n’empruntent plus la piste de l’aéroport ». Il demande toutefois au gouvernement de rétablir la sécurité dans le secteur.
Des préoccupations partagées par l’ASECNA. L’institution déclare savoir compter qui insistent de son côté sur la disponibilité des différents responsables concernés quant à la sensibilisation immédiate des habitants ainsi que des taxi-motos.