Le premier conseiller à l’Ambassade de Belgique au Cameroun, Hans Heeman en séjour à Bangui a déclaré que son pays était prêt à « mettre son expérience au profit de la RCA ». L’objectif étant de « réconcilier à travers des pourparlers, les groupes armés », qui écument le territoire centrafricain.
La Belgique, précise Hans Heeman est aussi un pays qui a connu des « problèmes politiques », et qui les a résolus par la « médiation pour une véritable réconciliation entre les peuples ».
Une approche que ce pays veut mettre à la disposition de la RCA, pays qui sort d’une longue crise politico-sécuritaire aux conséquences bien dramatiques pour la paix.
De par son histoire, le 1er conseiller à l’Ambassade de Belgique basée au Cameroun explique mieux comprendre les « enjeux et les problèmes des pays de l’Afrique Centrale ». Candidate au siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, la Belgique veut aussi compter sur le soutien de la République Centrafricaine.
Comme l’a souligné le premier conseiller Hans Heeman, « la candidature de la Belgique au siège non permanent du Conseil de Sécurité pour la période 2019-2020 est une autre opportunité pour la RCA et la Belgique de travailler ensemble au profit des 2 pays ».
Dans le même ordre d’idée, le diplomate belge a également annoncé que son pays envisage envoyer un magistrat pour siéger à la Cour Pénale Spéciale de la RCA. Il pense pour sa part que la justice est « l’un des piliers indispensables dans le processus de la réconciliation en Centrafrique ».
Une coopération qui s’étend par ailleurs à l’armée centrafricaine qui, selon Hans Heeman bénéficie aussi à travers EUTM de l’expertise de militaire belge.