La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) a mis la main dans la nuit du 22 au 23 avril 2017 sur deux supposés voleurs à mains armées à proximité du pont Sica-Castors au marché commun. « C’était dans la nuit de samedi à dimanche dans le secteur du quartier Yakité au lieu appelé ‘‘marché commun’’ que ces individus mal intentionnés sur deux motos ont tenté de braquer une moto », a indiqué le Directeur de la CNS, Capitaine Sim Joaki Danigoumandji.
Une opération menée par les éléments de la CNS lors d’un simple contrôle de routine. Cinq malfaiteurs sur deux motocyclettes et armés d’une Kalachnikov AK47 ont tenté de s’emparer d’un taxi-moto. Ayant manqué leur objectif, ils ont provoqué un accident occasionnant un blessé.
Selon le Capitaine, « le tireur de l’arme AK47 et le conducteur de la moto ont pu se sauver, le troisième n’a pas pu parce qu’il a eu une fracture ouverte à la
jambe ». Il est actuellement hospitalisé et sous surveillance policière renchérit Sim Joaki Danigoumandji, précisant qu’il « sera traduit en justice une fois guéri ».
Montée en puissance du vol organisé à Bangui
Cette situation illustre le retour du grand banditisme dans la Capitale centrafricaine. Un autre exemple avec ce cas de vol organisé. A bord des taxis faisant partie
de son réseau, un voleur de renommé réussit habilement à soutirer de l’argent et des téléphones sur des passagers non avisés dans les taxis. Samedi dernier, un
ressortissant camerounais a confié à RNL qu’il en a fait les frais entre la pharmacie Shalina et le Motel Catimini dans le 2e arrondissement.
Selon lui, il a été « victime d’un vol occasionné par un conducteur de taxi et son complice » qui, l’ont fait « asseoir entre eux à l’avant du taxi ». Par la suite,
« ils l’ont serré et ont eu le temps de lui vider les poches prenant aussi son téléphone ». Très touché par cet acte de banditisme, ce ressortissant camerounais donne « neuf jours au voleur pour tout lui restituer ».
Malgré plusieurs tentatives d’arrestation, ce voleur connu des services de la police, aurait des « protecteurs » au niveau du Parquet de Bangui qui autoriseraient à chaque fois sa libération, affirme une source policière.