« La guerre ne résout pas les problèmes sociaux », a déclaré l’archevêque de Bangui, Cardinal Dieudonné Nzapalainga de retour d’une mission pastorale de 10 jours au Gabon. Une prise de position en réaction aux violences meurtrières dans certaines villes de l’arrière-pays notamment à Bakouma et Nzako. Pour Dieudonné Nzapalainga, les groupes armés doivent mettre fin aux violences contre la population, et œuvrer pour une « solution négociée ».
Cet appel de l’archevêque de Bangui intervient alors qu’un calme précaire règne à Bakouma, localité contrôlée par les auto-défenses qui, selon certaines sources auraient repoussé lundi, 12 juin, une attaque d’assaillants assimilés aux éléments du FPRC. Toutefois, d’autres sources affirment que ces derniers ont malgré tout réussi à brûler des commerces et maisons d’habitation appartenant à des particuliers.
Si un calme apparent règne à Bakouma, à Bangassou par contre, la majeure partie de la population a préféré se réfugier en brousse par crainte d’un nouvel affrontement entre le FPRC et les auto-défenses. Selon les informations de RNL, la ville est contrôlée par la Minusca mais la présence des auto-défenses est toujours visible.
Afin de circonscrire cette crise sécuritaire, la société Sant’ Egidio a invité à Rome en Italie, certains leaders des groupes armés et de la société civile. Ceux-ci doivent se mettre d’accord sur le processus de sortie de crise qui piétine dans le pays.