La Minusca s’est engagée à ce qu’il n’y ait pas d’impunité après le décès de trois de ces soldats. Les auteurs et les commanditaires des attaques de Bangassou dans le Mbomou seront traqués « jusqu’à leurs derniers retranchements », a déclaré ce vendredi Parfait Onanga-Anyanga, chef de la Minusca. Ce matin à l’occasion des obsèques des casques bleus Marocain, le Représentant spécial d’Antonio Guterres en Centrafrique se dit déterminé à aller jusqu’au bout.
« Nous pouvons leur faire une promesse : ni le temps ni les tracasseries ne trahiront notre détermination à traquer leurs assassins et leurs commanditaires pour leur rendre justice », a martelé M. Onanga Anyanga. Il a renouvelé ses condoléances et celles de la Minusca aux familles des défunts, au contingent marocain ainsi qu’à leur pays d’origine.
Pour le Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU : « le sergent-chef Aïd Saïd, le caporal-chef Icham Amred et le caporal-chef Zaïd Kabouz ont été lâchement abattus ». Victimes « d’une mort violente et prématurée, ils se dévouaient avec courage, professionnalisme et humanisme pour porter de l’eau aux personnes déplacées, chrétiennes et musulmanes », a-t-il ajouté.
Ces trois Casques bleus ont été tués par des présumés Antibalaka ; le premier, dimanche 23 juillet et deux autres, mardi 25. Le gouvernement n’était pas représenté à ces funérailles. D’après la Minusca, il s’agissait d’une cérémonie interne. Lundi dernier, le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, avait exprimé ses condoléances.
Selon le porte parole, Vladimir Monteiro, des éléments du contingent Gabonais sont arrivés hier jeudi à Bangui. Les Marocains seront appuyés à Bangassou par des forces spéciales Bangladaises et une unité de la police Rwandaise.