Sur initiative de l’élue de Bimbo 4, Christine Nadia Beya et du Cardinal Dieudonné Nzapalainga, la morgue de l’hôpital communautaire subi depuis le 15 juillet, des travaux de réfection. Temporairement fermée, celle-ci pourra être opérationnelle d’ici quelques semaines.
Selon Dr Joachim Paterne Tembeti, directeur de l’hôpital communautaire, 4 principales raisons ont conduit à sa suspension. « Des petites difficultés de fonctionnement, l’insalubrité provoquée par les parents des défunts, des défaillances sur le réseau électrique de la chaîne de froid ainsi que le dépassement du nombre de corps exigé dans les différents casiers ».
Ces travaux en cours ne permettront pas de résoudre globalement le problème de la morgue de l’hôpital communautaire. Selon son directeur, « le carrelage de la morgue, les réfections des portes et paillasses dont d’autres seront construites derrière, les réseaux électriques avec des lampadaires, les toilettes et la peinture du bâtiment », figurent au menu des travaux en cours.
La seconde phase, précise M. Tembéti consistera pour l’administration de l’hôpital d’apprécier « l’état des casiers. Faut-il les augmenter, les laisser en l’état ou leur faire subir de petits aménagements ?», s’est par ailleurs interrogé, le directeur de ce centre hospitalier de référence de la Capitale.
48 heures
Toutefois, la fermeture de la morgue de l’hôpital communautaire a eu des répercussions sur le fonctionnement des deux autres morgues de la capitale. Les parents des défunts sont sommés d’enlever au plus vite les corps qui y sont gardés. « Il y a de l’espace dans la morgue mais comme il y a beaucoup de corps qui arrivent, nous sommes obligés de leur donner 48 heures pour lever les corps de leurs parents», a indiqué à RNL, Pierre Eric Maïdou, morguier à l’hôpital de l’Amitié.
La capitale centrafricaine compte seulement trois morgues. Un à l’hôpital général, un deuxième à l’hôpital de l’Amitié et le troisième est celui de communautaire actuellement en travaux.