A Zemio dans le Haut-Mbomou, de nouveaux combats ont opposé jeudi des groupes d’auto-défenses à des peuhls armés. Difficile pour le moment de donner des précisions sur ce qui s’y passe puisque les réseaux téléphoniques sont coupés dans la ville. Selon certaines informations recueillies par RNL, « la gendarmerie, l’hôpital et même les locaux de certaines ONG seraient pillés ». Et aucun bilan exact de cette violence n’est disponible.
A RNL, Martin Dalou-Wamboli, député de Zemio a donné un bref aperçu de l’identité de l’une des parties impliquées dans ces combats.
« Des peuhls qui tressent leurs cheveux sont sortis de partout pour venir en renfort à l’équipe qui est sur place », a révélé le député de Zemio ajoutant que « dès leur arrivée, ils ont progressé vers l’hôpital d’où ils ont échangé des coups de feu durant 2 heures du temps avec les auto-défenses qui essayaient de défendre le site des déplacés ».
Face à cette situation, Martin Dalou-Wamboli appelle le gouvernement à « prendre ses responsabilités pour rappeler à l’ordre les responsables de la Minusca pour qu’elle protège la population civile ».
La ville de Zemio est plongée dans le chao depuis le 28 juin dernier poussant ainsi plus de la moitié de la population à trouver refuge en brousse, sur le site des déplacés ou encore en RD Congo.