A Mobaye, de violents combats auraient opposé ce 18 septembre des éléments Antibalaka aux ex Séléka dans la ville. Même si un calme relatif règne, la ville est toujours sous tension. Aucun bilan n’est disponible mais les informations recueillies par RNL attestent qu’il y’aurait des morts et des blessés.
L’assassinat d’un homme et l’incendie de la maison du pasteur de l’église Apostolique de quartier Potopoto par des homes de l’UPC seraient à l’origine de cette nouvelle poussée de tension, selon de sources concordantes.
Ce double meurtre a poussé les antibalaka à attaquer les positions des seleka ce 17 septembre aux environs de 4 heures. Des combats qui auraient été suspendus quelques heures avant d’être repris dans les après midi.
Victimes une nouvelle fois des affrontements, les populations, selon les mêmes sources ont fui pour trouver refuge pour certains sur le site de l’église Elim de Mobaye-centre tandis que d’autres ont traversé vers la République Démocratique du Congo.
Bouar sous tension
La ville de Bouar dans la Nana Mambéré de nouveau plongée dans la psychose. Les informations en provenance de cette localité font état de ce que des tirs à l’arme automatique ont été entendus toute la nuit du 18 septembre. Des crépitements d’arme qui, selon de sources locales, font suite à un incident entre une patrouille des FACA nouvellement détachées dans la ville et un groupe d’anti-balaka.
« Je demande aux populations d’être calmes car la situation n’est pas aussi tendue comme les gens le pensent », rassure Lazare Nambena, Maire de la ville de Bouar.
Il ajoute que des discussions sont entreprises aussi avec le commandant des FACA que le responsable des antibalaka pour « améliorer la situation ».