Les parlementaires examinent à partir de lundi 2 octobre 2017 et ce pour trois mois à Bangui, le budget 2018 de la République Centrafricaine.
« La deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale est budgétaire », a précisé Abdou Karim Méckassoua, président de l’Assemblée nationale. Cette session permet de « lever les impôts, ordonner les dépenses et autoriser les investissements » comme le prévoit « la loi fondamentale », a-t-il expliqué.
Selon M. Méckassoua : « le vote du budget comporte trois volets. Il y a la loi de règlement qui est une obligation constitutionnelle, la loi des finances rectificatives autrement dit le collectif budgétaire et la loi des finances de l’exercice suivant ». Les élus de la nation ont l’obligation de travailler « avec beaucoup de sérieux et en toute responsabilité », a-t-il lancé.
Les parlementaires ont trois mois pour traiter plusieurs projets de loi proposés conformément aux thématiques de ladite session. « Le gouvernement est tenu de déposer sur le bureau du parlement lors de la première session budgétaire le projet de loi de règlement de l’exercice précédent. Il doit être voté à la fin de chaque exercice budgétaire pour arrêter les dépenses et les recettes de l’Etat ainsi que le résultat financier », a rappelé Abdou Karim Méckassoua.
En marge des questions financières, les députés pourront se pencher sur la situation sécuritaire du pays.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du chef du gouvernement, Simplice Mathieu Sarandji et des représentants des institutions internationales accréditées en République Centrafricaine.
La première session ordinaire de l’année 2017 s’était déroulée du 1er mars au 29 mai.