La Minusca a une fois de plus réitéré la sommation faite aux groupes armés que sont les 3R de Sidiki et le MPC de Bahar de quitter Bocaranga dans un meilleur délai. Cette seconde sommation intervient après l’expiration de l’ultimatum de 72 heures lancé à l’endroit desdits groupes qui contrôlent depuis quelques jours cette localité.
« Il ne faut pas prendre l’ultimatum à la lettre, nous lui avions demandé de quitter Bocaranga et il va le faire », a déclaré à RNL, le Com-force de la Minusca, général Balla Kéïta. Ce dernier a également précisé que si le chef rebelle Sidiki du groupe 3R refuse de céder à cette injonction, la Minusca va prendre ses responsabilités.
« S’il avait quitté Bocaranga dans les trois jours, je n’allais pas commencer mes activités contre lui mais comme il ne l’a pas fait, il y a quelque chose qui se prépare contre lui », a révélé général Balla Kéïta, ajoutant que « Sidiki doit quitter Bocaranga tout comme Bahar doit quitter Bang ».
Tout en rappelant l’ultimatum lancé par la Minusca aux rebelles de l’UPC de quitter Bambari, le com-force de l’institution onusienne assure avoir « lancé un deuxième ultimatum à Bocaranga qui doit être exécuté », comme il en est le cas aussi « à Bangassou où les antibalaka qui ont foutu le bordel là-bas n’ont plus la paix ».
Pour ce qui est de Zémio, la Minusca « travaille dessus », note Balla Kéïta car selon lui, « la situation est différente des autres localités puisque cette ville n’est occupé par aucun groupe armé ».
Dimanche dernier, c’est-à-dire le 1er octobre, une mission gouvernementale accompagnée de la Minusca s’était rendue à Bocaranga pour demander aux éléments du groupe 3R de libérer la ville qu’ils occupent depuis plusieurs jours.