Les réactions se poursuivent après la publication du décret présidentiel fixant désormais la date des élections présidentielles et législatives au 16 mai prochain et non plus au 25 avril 2010.
L’opposition regroupée en « collectif des forces du changement », n’est pas encore satisfaite. Par la voix de son porte-parole, Maître Henri Pouzère interrogé par Radio Ndeke Luka, elle ne cache pas sa surprise après l’annonce officielle de la nouvelle date. « Ce décret n’est pas valable et la date qui est fixée pour les élections n’est pas valable du tout » a-t-il notamment déclaré.
A ce sujet, il faut noter que la section du collectif en France a adressé une correspondance à Monsieur Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie. Ce dernier est invité à s’impliquer et à intervenir auprès du Président François Bozizé pour abroger le décret convoquant le corps électoral et prendre en compte les exigences de l’opposition sur le fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI).
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, Fidèle Ngouandjika, un des proches du président Bozizé candidat à sa propre succession, il s’est dit satisfait de cette nouvelle date, ajoutant que « les centrafricains sont pressés d’aller aux élections ».
Quant à la Société civile centrafricaine à Bangui, elle appelle la CEI, à prendre ses responsabilités, quant à la date du 16 mai. Une mise en demeure formulée par Godefroy Mokamanédé, président de la Plateforme des Associations et ONG, impliquées dans le processus électoral.