Au cours d’une série de concertations qui ont eu lieu ce 29 novembre, l’organisation panafricaine demande aux groupes armés d’adhérer à son initiative de paix. Pour l’occasion, les représentants des groupes antibalaka et Seleka rénové ont accepté la main tendue de l’Union Africaine.
« L’Union africaine se réjouit du fait que les groupes armés aient accepté d’adhérer à l’initiative africaine pour la paix et la réconciliation », a déclaré Bedializoun Moussa Nébié, représentant de l’Union africaine.
« Nous leur avons expliqué ce qu’est l’initiative et l’esprit dans lequel il se déroule », a-t-il ajouté indiquant par ailleurs que l’objectif est d’aller vers une « table ronde d’échange avec le gouvernement pour qu’il y ait cessation des hostilités ».
Il a par ailleurs émis le vœu qu’il n’y ait plus « d’acte de violence, usage d’armes de toutes natures », plaidant par la même occasion que tous les acteurs de la crise puissent se mettre dans une « dynamique de paix et de réconciliation ».
Un sentiment partagé par le Coordonnateur des antibalaka. Selon Patrice Edouard Ngaïssona, « les antibalaka adhèrent pleinement à ce processus de paix ». Par ailleurs, à tous ceux qui continuent de « semer la désolation aussi bien dans l’arrière-pays que dans la Capitale », il lance un appel qui est celui « d’écouter le cœur de la famille africaine ».
Thierry Cyprien Mpondo, représentant du groupe Seleka rénové se réjouit également de cette initiative qui, selon lui ne vise rien d’autre qu’à « créer une synergie entre le gouvernement, les politico-militaires et l’Union africaine ».
Le 17 juillet dernier à Libreville, à été signée à l’initiative de la Commission de l’Union africaine, la Feuille de route sur l’initiative africaine de paix et de réconciliation en République centrafricaine.