Secouée par une forte détonation dans la matinée du 13 janvier, la ville de Bouar dans la Nana-Mambéré se remet progressivement de ce choc qui a provoqué une sorte de panique généralisée. Selon les informations recueillies par RNL, les effets de cette déflagration qui a eu lieu non loin du Camp Leclerc, ont été ressentis jusqu’au séminaire de la YOLE à environs 7 km de la ville.
Un vrai tremblement de terre, témoignent certains habitants de Bouar tout en faisant constater que des maisons se sont écroulées ou fissurées, des plafonds tombés, des vitres soufflées, des portes et des fenêtres cassées.
« Nous n’avions pas encore évalué ce que nous avions perdu mais les dégâts sont considérables », a déclaré Salsain Claver Bambo, Coordonnateur du village d’enfants SOS de Bouar. Il précise toutefois que son institution a enregistré des dégâts sur tous les appareils.
« Ce n’est pas une attaque sur la ville de Bouar mais une explosion dans une ancienne poudrière des FACA », a rassuré Alexis Naguezangba, Préfet de la Nana-Mambéré tout en appelant la population au calme. Même s’il reconnaît que cette déflagration a fait des « dégâts matériels énormes dans le camp des éléments de la Minusca, à l’état major des FACA ou encore au village SOS où portes et plafonds sont tombés ».
D’ores et déjà, une équipe de déminage, indique le Préfet de la Nana-Mambéré a quitté Bangui pour la ville de Bouar aux fins d’en savoir davantage.