La 3e réunion de suivi du pacte de non agression signé entre le groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation) et les anti-balaka s’est tenue ce 04 mars à Bouar dans la Nana-Mambéré. Occasion pour les deux parties d’évaluer les avancées même si trois mois après, l’autorité de l’état tarde à se rétablir dans la Nana-Mambéré.
« Après l’accord du 15 décembre 2017, il y a eu beaucoup de changement« , reconnait général Sio, numéro 2 du groupe 3R qui indique qu’il s’agit d’un accord de « non agression et de libre circulation« .
Depuis lors, « il n’y a pas eu d’agression entre les anti-balaka et le groupe 3R« , reconnaît général Sio tout en précisant que grâce à la libre circulation, « beaucoup de personnes ont regagné leurs anciennes résidences« .
Avec les anti-balaka, ils projettent dans l’avenir entreprendre la sensibilisation en faveur de la paix et du vivre ensemble pour « rassurer les populations« , conclut le numéro 2 du groupe 3R.
Il y a trois mois, les anti-balaka de Bouar et le groupe armé 3R se sont engagés à « cesser les hostilités entre eux et envers les populations civiles avec notamment la création de zones sans armes« .
En plus, cet accord prévoyait également un « partage d’informations entre les groupes armés et les leaders locaux en vue de créer un climat de confiance, la réconciliation, la libre circulation des personnes et des biens, le retour des déplacés, ainsi que le libre accès aux lieux de santé et écoles ».