Le 15 mars 2018 rappelle le 15ème anniversaire au nom duquel le général François Bozizé-Yangouvonda, aidé par des mercenaires étrangers, a pris le pourvoir à Bangui en mars 2003.
Son arrivée à la tête du pays a été applaudi par la population. L’homme du 15 mars a saisi l’occasion pour légitimer par les urnes, le pouvoir qu’il a pris par la force des armes. Après un mandat de 5 ans à la magistrature suprême de l’Etat, le général Bozizé a eu du mal à terminer un second mandat à la suite d’élections législatives et présidentielle entachées d’irrégularités et fortement contestées par l’opposition. Le pays s’enlise dans un cycle infernale de violations des droits humains, d’insécurité et de récession économique.
Le 24 mars 2013, après de vaines tentatives de sauvetage du régime, pour la paix par ses pairs ou encore la communauté internationale, il a été renversé par la coalition rebelle de la Séléka, dirigée par Michel Djotodjia.
Une descente aux enfers dont se relève difficilement le pays, le peuple et les nouvelles autorités.