Le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) a dénoncé la politique mise en place par la CEI (Commission électorale indépendante), pour la couverture médiatique des scrutins du 23 janvier dernier. Dans un communiqué publié le 31 janvier 2011, le groupement s’est plaint du comportement des membres de la CEI, qui ont empêché les journalistes d’avoir des données fiables, afin d’informer le peuple centrafricain en toute objectivité, sur le déroulement de ces élections.
Selon Albert Mbaya, président du GEPPIC interrogé par Radio Ndeke Luka, « les journalistes de la presse écrite privée n’ont pas été sur l’ensemble du territoire pour la couverture de ces élections comme ils l’ont souhaité ».
Il a expliqué que le GEPPIC avait introduit un projet auprès de la CEI pour « l’accompagner dans du début à la fin de des opérations électorales ». Ce projet, dit Albert Mbaya a pour objectif « d’assurer la couverture de médiatique de l’ensemble des opérations, renforcer les capacités matériels et financières des journaux privés membres du GEPPIC et enfin, permettre au grand public d’être informé en temps réel sur le processus électoral ». Le projet selon Albert Mbaya n’a pas été pris en compte par la CEI.
Face à cette situation, le GEPPIC dans un communiqué indique que « non seulement les journaux ont été laissés sur la touche mais la CEI doit payer des factures à certains d’entre eux, lesquelles factures de prestations qui datent de plusieurs mois déjà ».
Le GEPPIC souhaite que « ce genre d’erreurs soit évité prochainement, car la presse représente un maillon dans tout processus électoral digne de ce nom ».