L’évolution de la situation sécuritaire en République Centrafricaine était à l’ordre du jour de l’interpellation du gouvernement ce 25 avril. Le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji a réaffirmé devant les parlementaires, l’engagement de son gouvernement à ramener la paix dans le pays.
Selon Simplice Mathieu Sarandji, la situation qui prévaut actuellement n’honore pas la République Centrafricaine tout en jugeant « légitimes », les préoccupations des élus du peuple.
Si bon nombre de compatriotes ont opté pour le « champs de la violence », le premier ministre désavoue une telle initiative indiquant au passage que le gouvernement est toujours disposé à « soutenir les populations centrafricaines ».
L’éducation, la santé, des secteurs qui interpellent
Au-delà des questions touchant à la sécurité sur l’étendue du territoire national, les secteurs de l’éducation et de la santé ont également suscité des questionnements chez les élus du peuple qui voulaient en savoir davantage sur ce que fait le gouvernement pour non seulement veiller à la santé des Centrafricains mais garantir une éducation de qualité aux élèves .
A ce sujet, Simplice Mathieu Sarandji a expliqué aux parlementaires que le Conseil des ministres aborde hebdomadairement les différents aspects touchant à la santé ou encore l’éducation des enfants. Il reconnait que ces secteurs interpellent les autorités centrafricaines qui font de leur mieux pour y apporter des solutions.
Nonobstant la situation qui prévaut en ce moment, le premier ministre Sarandji invite les populations centrafricaines de manière générale et notamment les parents d’élèves à « ne pas céder à la panique », mais à « exhorter leurs enfants à aller à l’école ».
Depuis quelques mois, la RCA fait face de nouveau à un regain de tension sécuritaire dans plusieurs villes des provinces. Le FPRC de Nourredine Adam avec à sa tête son chef des opérations Abdoulaye Hissène, prenant prétexte sur l’opération « Soukoula », lancée le 8 avril par la Minusca et les forces de sécurité intérieure pour désarmer les bandes criminelles du PK 5 à Bangui menace de « marcher sur Bangui ».
Lors de sa dernière rencontre avec les forces vives de la nation, le président Touadera a dénoncé cette spirale de la violence tout en invitant les groupes armés à « revenir dans la République ».