L’appel du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), relatif à l’observation d’une journée « ville morte » est partiellement observée dans la Capitale centrafricaine. Selon un constat de RNL, contrairement à la précédente journée « ville morte », la circulation des véhicules est constatée sur la plupart des artères, certaines administrations, boutiques et marchés ont ouvert.
Même constat du côté des banques Ecobank, CBCA, Banque Populaire Maroco-centrafricaine, le Trésor Public et la Mairie de Bangui dont les portes sont ouvertes.
Dans les secteurs sud notamment à Bimbo, Pétévo et autres, les administrations sont fonctionnelles et sur l’avenue David Dacko, la circulation est fluide.
Mais au palais de justice, la majorité des services ne sont pas fonctionnels et sous couvert de l’anonymat, un magistrat a confié à RNL que « plus de la moitié du personnel n’est pas venu ».
Du côté des établissements scolaires de la Capitale notamment aux Lycée Marie-Jeanne Caron, Miskine, Barthélemy Boganda, l’École Centre Filles, l’absence aussi bien d’élèves que de leurs enseignants est enregistrée et à l’Université de Bangui, peu d’étudiants ont fait le déplacement.
Mardi, 8 mai, les responsables du GTSC et le Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji n’ont pu se mettre d’accord pour annuler le mot d’ordre de la journée « ville morte ».
En appelant à des journées « villes mortes », le GTSC veut contraindre le gouvernement centrafricain à prendre ses responsabilités. Deux de ses principales revendications portent sur la « sécurisation des quartiers autour du Km5 pour réduire le foyer d’insécurité » et « la situation à Kaga Bandoro avec la Seleka qui menace de marcher sur Bangui ».
Le 4 mai dernier à l’appel du GTSC, une journée « ville morte » a été observée à 80% », selon son porte-parole Paul Crescent Béninga.