Trois ONG nationales notamment OCODEFAD, JUPEDEC et CIONGCA ont organisé ce 12 mai, une journée de réflexion sur la situation du pays. Une rencontre qui devrait leur permettre d’initier des actions et formuler des recommandations en vue d’aider le gouvernement centrafricain à trouver une solution de sortie de crise.
Selon Bernadette Sayo, coordonnatrice de l’ONG OCODEFAD, « depuis des décennies, ce sont des jeunes et des femmes qui paient le lourd tribu lors des conflits armés ». Pour celle, ces deux franges de la populations qui constituent une grande partie de la population centrafricaine sont indiqués pour faire des propositions.
Fort de ce constat, elle pense que c’est le « moment d’agir », c’est-à-dire « faire des propositions concrètes au gouvernement centrafricain » qui, selon elle est « dépassé« , constatant par la même occasion que « plus rien ne va ».
La présidente de l’ONG OCODEFAD ajoute que « quand le politique est dépassé, c’est la société civile qui doit prendre ses responsabilités », elle ne devrait pas y aller en « ordre dispersé ».
De par son rôle indique Bernadette Sayo, la société civile ne « doit pas forcément s’aligner derrière le gouvernement ». Elle a le pouvoir de » faire des plaidoyers auprès du gouvernement et l’inciter à changer son modèle de fonctionnement s’il n’est pas sur le droit chemin », a ajouté Mme Sayo.
Cette journée de réflexion des ONG OCODEFAD, JUPEDEC et CIONGCA est, selon les organisateurs, une contribution aux efforts tendant à solutionner la crise que le pays traverse actuellement.