A Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi, les cas de braquage à main armée se multiplient dans la ville. Des scènes de braquages sont enregistrés chaque dans cette localité en proie aux violences meurtrières souvent attribuées aux éléments du MPC et du FPRC.
Le dernier cas en date est celui du chef de groupe du 6e arrondissement de la ville de Kaga-Bandoro, victime des bandes criminelles.
« C’est aux environs de 1 heure du matin ce 3 juin que les hommes armés se sont rendus au domicile du Chef de groupe du quartier Baïpo et l’ont braqué. Après l’avoir copieusement tabassé, ils l’ont blessé avec leurs couteaux et ont vidé sa maison avant de s’en aller », a déclaré un habitant joint par RNL.
Cet habitant anonyme indique par ailleurs que la localité enregistre de plus en plus des cas de braquages à main armées. « Depuis qu’ils ont été chassés sur la route qui mène à Bangui et qu’ils ont trouvé refuge dans la brousse, le soir ils reviennent dans la ville pour braquer », a-t-il précisé.
Mis à l’index, les responsables du FPRC et du MPC n’ont pas encore réagi à ces accusations.
Pareil à Bambari dans la Ouaka
Même si un calme précaire règne depuis quelques jours à Bambari, des cas d’agressions à mains armées ont été signalées à RNL. Le corps d’un jeune homme a été retrouvé au petit matin du 3 juin au centre-ville de cette localité.
Le 31 mai dernier, la Minusca a mené un raid aérien dans la ville contre les positions des hommes armés de l’UPC qui avaient attaqué quelques jours plutôt les bâtiments des forces de sécurité intérieure et autres institutions républicaines.
Des scènes de pillages des ONG humanitaires et d’agressions de leur personnel ont été enregistrés. La Coordination des affaires humanitaires (OCHA) à travers sa Coordonnatrice Najat Rochdi a déploré jeudi dernier, des actes « répétés (…) lâches » qui empêchent non seulement « la capacité de mobilisation des fonds », mais « violent », selon elle, « le droit international et pénalisent en premier lieu les populations vulnérables affectées par la violence ».