Une partie de l’avenue Ruth Roland qui mène du pont Sica 3 dans le 2e arrondissement jusqu’au pont Laurent-bois, à proximité du QG de la Minusca, dans le 3e arrondissement de la Capitale centrafricaine est devenue presque impraticable. Des accidents de circulation, pour la plupart occasionnés par les conducteurs de taxis-motos, sont fréquents sur le tronçon. Cette dégradation pénalise également la circulation des véhicules et des piétons.
Selon les habitants des quartiers Sica 2 et du camp des Castors, ce fragment de route long d’environ un kilomètre, n’est pas réhabilité depuis plusieurs années.
« La route qui passe devant MESM et une des bases de la Minusca est impraticable. Cette dégradation n’est pas due seulement à la pluie« , explique un chef de foyer de Sica 2.
Pour la population de ce quartier, la détérioration est la cause de plusieurs accidents. « Sur cette voie, l’origine de plusieurs cas d’accident est due à cette dégradation« , estime Jean Jacques, un vendeur à la sauvette. Pour le jeune commerçant, les conducteurs de taxis-motos sont souvent accusés d’être à l’origine de la plupart des cas d’accidents. Une accusation rejetée par Paulin Mbioko alias Zawa, conducteur de taxi-moto de Saint Jacques Kpètènè. « Certaines personnes disent que nous conduisons mal, mais celles-ci ne voient pas l’état de la route. En évitant de tomber dans un trou, on se retrouve nez-à-nez avec une autre moto« , relève-t-il.
Du côté de l’avenue des Martyrs, les riverains déplorent également l’état de dégradation du pont Ngou-Bagara. D’après eux, il risque de s’effondrer un de ces jours.
« Le pont se dégrade de jour en jour et cette situation joue la grande route qui se rétrécie. Ce n’est pas du tout bien. Ce pont se situe sur la principale voie qui mène à l’aéroport Bangui-M’Poko. Les étrangers passent par là, mais le gouvernement n’y prête pas attention, c’est une honte »
Les autorités en charge de reconstruction des routes et des ouvrages d’arts n’ont pas encore réagies à ces plaintes.