Le prix de certains produits de première nécessité ont connu une certaine hausse sur les marchés de Obo dans le Haut Mbomou. Le sucre, le savon et le sel sont concernés par cette situation.
Contrairement à Bangui où il y a des tas de 50 Fcfa, Laurene, une ménagère de la ville de Obo interrogée par RNL reconnait que « la tomate coûte très chère avec un tas qui se vend à 500 Fcfa ».
Elle ajoute « qu’un cube maggi s’achète à 50 Fcfa, un petit sachet de sel à 250 francs et le petit savon qui se vend à 50 francs à Bangui coûte 500 Fcfa », pour ainsi conclure que « le coût de la vie à Obo est chère ».
Qu’est-ce qui justifie cette flambée de prix ?
Annette Païtilété, commerçante au marché centrale de Obo reconnaît que : « les camions en provenance de Bangui voire du Soudan sont rares ». En plus des prix élevés des marchandises payées par les commerçants, il faut, selon elle ajouter les « cas de braquages et les éléments de la LRA », qui écument la région
Face à cette situation, Laurene lance un appel aux autorités centrafricaines afin de procéder au désenclavement de la ville. « Si la route se dégageait, je crois que la ville deviendrait moins chère à Obo », a-t-elle fait savoir.