Après plus d’une semaine de tractations, les Forces Armées Centrafricaines (FACA), escortées par les forces de la Minusca, sont finalement arrivées ce 21 juin à Bangassou, chef lieu du Mbomou. Une entrée triomphale saluée par les populations de cette ville martyrs depuis mai 2017.
Si les habitants de Bangassou ont salué l’arrivée des FACA dans la localité après 5 ans d’absence, il en est de même pour les élus du Mbomou.
« Aujourd’hui, force doit rester à la loi », déclare Serge Singa Bengba, député de Bangassou 1 tout en indiquant « qu’il n’y a que les FACA et Forces de défense et de sécurité qui peuvent faire de sorte que cette force reste à la loi ».
Bangassou va renaître
Pour lui, « avec la présence des FACA, Bangassou va renaître « , car depuis mai 2017 où les évènements ont commencé, les populations, selon Singa Bengba, ont toujours demandé le redéploiement des FACA. Cette présence, ajoute le député de Bangassou 1 va « rassurer les différentes communautés ».
A propos de cette présence des FACA à Bangassou, le 19 juin dernier, la Minusca a mis en garde les groupes armés notamment l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) de Ali Darassa, contre toute tentative visant à entraver le mouvement des militaires des Forces armées centrafricaines de Bambari vers Bangassou.
Leur convoi avait déjà été attaqué à Bambari par les éléments de l’UPC. Deux soldats FACA et un instructeur Russe ont été blessés selon la ministre centrafricaine de la Défense, Marie-Noëlle Koyara.
Dans son communiqué du 19jun, l’institution onusienne indique par ailleurs que « toute tentative de s’opposer de nouveau au déplacement des FACA sera considérée comme un crime grave et les coupables en seront tenus responsables ».