Les travaux relatifs à l’élaboration de la loi de finances 2019 ont été lancés ce mardi, 26 juin par le ministre des finances Henri-Marie Dondra. Il s’agira pour les départements sectoriels d’élaborer leurs avants projets de budget tout en respectant les termes de la circulaire du premier ministre Simplice Mathieu Sarandji en date du 19 juin.
Cette circulaire du chef du gouvernement présente en quelques lignes, le contexte économique et financier, les perspectives économiques de l’année 2018, les priorités en 2019, les choix stratégiques du budget en 2019, les orientations pour la préparation des avant-projets du budget, et le calendrier budgétaire.
Selon Henri-Marie Dondra, la « non implication des responsables sectoriels dans le processus de préparation du budget met en difficulté son exécution par l’improvisation des besoins », ce qui selon lui, se traduit souvent par des « dépenses extra budgétaires » caractéristiques des « dérapages budgétaires ».
Afin d’éviter ces dérapages, le ministre Dondra a indiqué que la contribution attendue des départements ministériels devrait assurer le renforcement de la bonne gouvernance dans le but de lutter contre la pauvreté.
Analyse partagée par Alexis Guenengafo, Directeur en charge du budget qui place l’élaboration de ce budget 2019 sous le signe de la bonne gouvernance.
« Les priorités, c’est promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’environnement des affaires pour permettre aux investisseurs de venir massivement dans le pays », a déclaré le directeur du budget.
Pour lui, si les investisseurs viennent investir en Centrafrique, cela permettra une sorte d’élargissement de « l’assiette fiscale », car « les besoins », selon lui « sont énormes mais les ressources limitées ».
Conformément à la Constitution centrafricaine, le projet de loi de finances pour l’exercice 2019 doit arriver à l’assemblée nationale au plus tard le 15 septembre 2018 pour approbation bien avant la promulgation par le Président de la République.