Le Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC) a exigé du Gouvernement l’augmentation des salaires des fonctionnaires et le paiement des arriérés des régimes de deux anciens Chefs d’Etat André Kolingba et Ange Félix Patassé.
L’ultimatum du GSTC a été lancé vendredi 7 juillet à Bangui. La goutte d’eau qui a débordé le vase est l’augmentation des salaires à la Primature et à la Présidence de la République, la non prise en compte par le Gouvernement de la préoccupation des travailleurs.
« Le Premier ministre a pris un arrêté pour augmenter les salaires des personnalités à la Présidence et à la Primature. Dans le collectif budgétaire, ils augmentent les fonds spéciaux, les frais de mission au détriment de l’ensemble des travailleurs« , a dénoncé Firmin Zoh-Ponguélé, secrétaire général dudit syndicat. Pour le défenseur des droits de travailleurs, « ce Gouvernement n’est pas venu pour le peuple mais pour se servir« .
Dans cette dynamique et tout en condamnant fermement les actions du Gouvernement, Firmin Zoh-Ponguélé exige « la signature sans condition du statut général de la Fonction publique avec sa nouvelle grille d’augmentation de 40% de salaire » et « la définition et les modalités des paiements des arriérées des anciens Chefs d’Etat Kolingba et Patassé« .
Ayant « confiance » en la justice centrafricaine, le secrétaire général du GSTC a regretté que le droit n’a pas été dit suite au recours déposé depuis plusieurs mois au niveau du Tribunal par les fonctionnaires de l’Administration du Territoire. « Il faut que le Tribunal rende sa décision« , a martelé M. Zoh-Ponguélé.
Une assemblée générale est prévue dans les jours qui suivent à la Bourse du travail pour déterminer les futures actions à mener.